Poème de Georges Marcelin
Georges était le mécanicien de Roland De La Poype au Neuneu. Voici le très beau poème qu'il a écrit sur notre French Wing dont il est membre.
CAF / FRENCH WING
D’honnêtes citoyens furent piqués par la rage,
De vouloir faire voler des vieux « zincs » d’un autre âge !
Fortement attachés au « Devoir de mémoire »,
Et voulant préserver une page d’histoire,
Ces « fondus » transportés par une foi sans faille,
S’en allèrent chercher des vieux zincs de bataille !
Comme on n’a rien pour rien en ce monde, il s’en faut !
Ils partirent à la chasse, pour se faire un magot,
Ratissant ça et là , amassant des euros,
A vous faire pâlir croupiers de casinos !
Ils purent se payer l’épave d’un « Piper »
Qu’ils remirent « sur roues » grâce au boulot d’enfer,
Que ceux, qui parmi eux en avaient compétence,
Purent mener à bien avec un peu de chance !
Ils en sont tous très fiers ! Et ils l’ont peint en jaune,
II est leur étendard, « bichonné » com’personne !
A présent dans leurs yeux, un rêve se dessine,
On y voit un « Stearman ». C’est à lui qu’ils destinent,
Tous les dons qui pleuvront dedans leur escarcelle.
Cet espoir les soutient, les pousse de plus belle.
Sponsors ! A vos goussets ! Faites-donc un beau geste !
De générosité ne soyez pas en reste !
Avec un « Piper cub », on peut voler « d’une aile »,
Mais un « Stearman en plus, leur fournirait l'« autre aile ».
Achetez-donc des « plumes » et même des « rémiges ».
Pour ces « apôtres rêveurs », créez-donc ce prodige !
Car le combat qu’ils mènent, j’en fais aussi partie,
Pour ne vous rien cacher, ce sont tous mes amis !
Un très grand merci à Georges pour ces lignes qui, je n'en doute pas, iront droit au cœur de tous nos membres, tout comme elles m'ont profondément touché lorsque je les ai lues pour la première fois et me touchent toujours autant chaque fois que je les relis.
Qui a dit que mécanique et poésie étaient antinomiques ?… 🙂
Bernard
Et mécanique et antinomique ça rime. Tu fais de la poésie sans le savoir Bernard.
Stéph
Ouaip ! Comme un figuier fait des figues (Pour paraphraser Marcel Pagnol) 🙂